Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 15:06


 

Un tour d'horizon complet, provocateur et engagé des inégalités subsistant dans les rapports homme-femme en France, en Belgique et au Québec.

Dans une clinique, un jeune homme se réveille satisfait : il s'est acheté quelques centimètres de virilité en plus. Réunis autour de livres pour enfants, des petits tournent les pages et y vont de leurs commentaires : "La maman c'est pour les tâches ménagères et les hommes ils font des choses un peu plus difficiles." 
Et puis il y a les femmes. Certaines évoquent le monde du travail avec ses inégalités salariales, le cantonnement à des activités peu valorisantes... D'autres racontent les violences infligées par leurs conjoints, qu'elles soient physiques ou morales.

L'illusion de l'égalité
Dans ce film engagé, volontairement provocateur, le documentariste Patric Jean met en image des faits majoritairement connus, tout en explorant la domination ordinaire, tellement banalisée qu'elle en devient invisible. Dans le sillage de Pierre Bourdieu, il analyse la construction sociale des rôles féminin et masculin, comme en témoigne la visite savoureuse du magasin de jouets, véritable usine du sexisme avec ses appareils ménagers miniatures et ses supers-héros armés jusqu'aux dents. Pourtant, on s'étonne lorsque des femmes cultivées, participant à un speed dating, mentionnent le physique et les talents culinaires dans la liste des qualités premières qu'elles peuvent offrir à un homme. En juxtaposant des séquences comiques, affligeantes et dramatiques, La domination masculine soutient l'idée que si les féministes ont remporté d'importantes batailles dans les années 1960 et 1970, elles doivent aujourd'hui se battre contre "l'illusion de l'égalité". Et contre la montée en puissance des "masculinistes", notamment au Québec, où une armée de revanchards en mal de pouvoir n'hésite pas à comparer le féminisme à "un crime contre l'humanité".

 

6424880-templateId-scaled-property-imageData-height-177-sca.jpg

Partager cet article
Repost0
13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 12:20

 

Découvrez ou redécouvrez l’enseignement et la sagesse de l’auteur de « Ce je qui est Nous » et du « Papillon noir » :

 

Comment les relations que nous entretenons avec nos proches peuvent-elles faire émerger notre conscience ?

Considérons la relation comme un « espace » créée entre deux personnes selon le « point de départ » de chacun. Ce « point de départ » est la nature de notre psychologie personnelle et ce que nous apportons à la relation à partir de cette psychologie. On peut avoir comme point de départ un sentiment de sécurité ou d’insécurité intérieure, diverses peurs, la dépendance ou la suffisance, la confiance ou la méfiance... Une relation n’est pas une chose statique. Elle se construit et devient saine ou malsaine, instant après instant. Lorsqu’une relation semble être figée dans une énergie conflictuelle, c’est parce que les deux personnes sont coincées dans des schémas qu’elles ne cessent de reproduire. Notre conscience est portée sur la douleur et sur des attentes si souvent insatisfaites ; on considère que c’est la relation, et non pas nous-mêmes, qui est le « problème ». Une relation est plus que les individus qui la constituent. Elle a sa propre qualité unique qui peut nous permettre de nous sentir plus vivants ou plus désespérés que si nous étions seuls. Mais ce n’est pas par chance ou par malchance que les choses se passent ainsi. L’énergie de la relation dépend du point de départ en nous-mêmes et chez l’autre. En règle générale, nous ne nous connaissons pas aussi bien que nous l’imaginons. Nous avons rarement conscience de notre propre psychologie. Nous amenons donc beaucoup d’inconscience dans nos relations - croyances, protections, réactivité, projections - venant de notre passé, et en particulier, de notre enfance.

C’est ici où la relation peut nous aider à devenir plus conscients. L’atmosphère de la relation nous renvoie en miroir notre inconscience particulière, à savoir à quel point nous sommes déconnectés de notre soi véritable au niveau de notre pensée ou de notre comportement à un moment donné. C’est cette distance intérieure entre notre psychologie et notre essence qui fait que nous voyons l’autre comme étant quelqu’un en qui nous ne pouvons pas avoir confiance, qui nous met en colère, ou qui nous blesse. Mais en réalité, si nous sommes malheureux ou insatisfaits, l’autre n’en est jamais la véritable cause. C’est nous qui avons peur de revendiquer et de vivre à partir de notre soi véritable, et d’en accepter les conséquences. Si nous communiquons avec honnêteté et nous exprimons nos vrais sentiments, cette authenticité et cette confiance vont guérir la relation et nous amener vers une plus grande plénitude, ou bien nous allons prendre clairement conscience que nous devons la lâcher et en faire le deuil. Mais avant de nous précipiter à mettre fin à une relation, nous devons être honnêtes avec nous-mêmes : ce n’est jamais l’autre qui peut nous rendre misérables ni nous sauver. Si nous nous sentons dépendants, en colère ou jaloux, ou si nous imaginons que l’autre est notre âme-sœur, c’est à cause de la distance entre nous-mêmes et notre propre soi authentique. Nous avons envie de croire que l’autre est « la bonne personne » pour nous, ou encore que c’est à cause de l’autre qu’il y a tant de douleur - mais ce n’est jamais le cas. Une relation qui nous élève et nous met dans un état de clarté, un sentiment de gratitude et de créativité renouvelée signifie que nous prenons le risque de dépasser notre psychologie d’enfance, et que notre point de départ est devenu quelque chose de plus authentique et de plus essentiel. Parallèlement, une relation qui nous appauvrit, dans laquelle nous nous sentons jaloux, en colère, inconsidéré et plein de jugements, et dans laquelle il y a beaucoup de conflits qui ne débouchent pas sur une compréhension approfondie et une meilleure connexion, est une relation dans laquelle le point de départ des deux personnes est faux, et elles ne le savent pas. Une fois que nous avons compris que ce n’est pas par hasard que la relation est malheureuse, et que nous sommes prêts à accepter que ce n’est jamais complètement la faute de l’autre, nous pouvons commencer à la faire évoluer. Pour ce faire, il faut, bien entendu, travailler sur nous-mêmes et sur la relation, et spécifiquement sur notre manière d’écouter et de communiquer. Il faut prendre conscience du faux soi - la manière dont, enfant, nous avons refoulé certains sentiments menaçants, créant ainsi une persona plus ou moins positive pour déguiser notre insécurité et la cacher non seulement aux yeux des autres, mais surtout, aux nôtres. Le faux soi n’est pas réellement capable de vivre une vraie intimité. Il se manifeste inéluctablement à un certain stade de notre vie ; c’est lui qui crée les schémas destructeurs dans les relations. C’est notre faux soi qui nous fait croire que nous pouvons sauver l’autre ou que nous sommes indispensables, et c’est lui qui nous fait attendre la perfection, chez nous-mêmes ou chez l’autre. Il peut nous amener à créer une image héroïque de nous-mêmes qui nous pousse à être rebelles ou non-conformistes, ou bien stoïques sans avoir accès à nos vrais sentiments. Parfois il nous pousse à vivre dans un monde personnel fantasmé, ce qui nous amène à nous retirer ou à être distants et détachés. Lorsque nous vivons à partir de quelque chose en nous-mêmes qui n’est pas réel, nos relations ne peuvent pas vraiment réussir, et elles deviennent des relations malheureuses, tendues ou anesthésiées. Lorsque nous devenons suffisamment matures pour nous rendre compte que « l’homme ou la femme parfait » qui va nous sauver n’existe pas, nous pouvons commencer alors à travailler sur nous-mêmes et faire évoluer des relations qui peuvent vraiment devenir merveilleuses. Faire consciemment évoluer nos relations est une des choses les plus créatives que nous puissions faire dans notre vie.


La présence d’un instructeur est-elle essentielle à la compréhension de nos mécanismes relationnels ?

Je ne pourrais pas dire que la présence d’un instructeur soit essentielle dans le sens absolu du terme. Il existe peut-être des personnes qui ont suffisamment travaillé sur elle-mêmes afin de comprendre théoriquement leurs mécanismes relationnels pour arriver à créer une relation saine sans guide ou tierce personne pour les aider. Mais si votre relation est déjà en difficulté et vous souhaitez vivre autre chose qu’une vie malheureuse, être en colère ou anesthésié, et si vous vous aimez suffisamment l’un l’autre pour vouloir découvrir si votre relation peut évoluer et changer, alors la présence d’un guide ou thérapeute compétent, mature et expérimenté devient presque essentielle. Nous ne pouvons pas vraiment nous connaître nous-mêmes sans comprendre nos mécanismes relationnels, et nous ne pouvons pas vraiment comprendre nos mécanismes relationnels sans nous connaître nous-mêmes. Avoir un guide est très important car il est très difficile de nous mettre à l’extérieur de notre propre psychologie et voir nos propres mécanismes relationnels lorsque nous sommes enlisés dedans. Nous protégeons notre ego, notre orgueil. Nous obéissons à notre faux soi sans pouvoir facilement le voir par nous-mêmes. Lorsque nous sommes dans une relation en difficulté, nous ne faisons pas confiance à notre partenaire pour nous faire miroir et nous dire ce que nous devons changer. C’est alors que la présence d’une tierce personne devient quasi-essentielle. Il faut quelqu’un de l’extérieur, pas seulement un bon ami, mais quelqu’un de mature et d’expérimenté qui peut aider le couple à créer un environnement sécurisant et éclairant qui leur permet de regarder comment ils fonctionnent et quel est le point de départ (inconscient) de chacun.


Par opposition à la relation, la solitude est-elle souhaitée pour asseoir notre Etre spirituel ?

Nous avons tous besoin d’avoir un sentiment de solitude en nous-mêmes. Il ne s’agit pas de l’isolement, de la séparation ou du fait d’être à part, mais d’un endroit où nous contactons une partie essentielle de notre être. Sans cet endroit, nous n’avons pas de repère substantiel pour nous permettre de nous connaître nous-mêmes, et nous risquons alors de nous chercher toujours chez l’autre. L’individu qui connaît véritablement la solitude, qui est entré profondément en lui-même, connaît son propre point de départ. Il est plus apte à entrer profondément en relation avec les autres sans perdre la connexion avec lui-même. Je pense que la solitude n’est pas la même chose qu’une vie solitaire. Il existe un petit pourcentage de personnes pour qui le fait de vivre seules est leur manière d’approfondir leur connexion intérieure avec la Source. Il y a, bien entendu, beaucoup de personnes qui vivent seules, mais c’est souvent à partir d’un mécanisme de protection de soi et de l’incapacité à vivre la douleur et le défi d’évoluer dans une relation engagée. En revanche, je crois que du point de vue de l’évolution, la plupart d’entre nous sommes appelés à vivre la voie de la relation. Dans ce cas, c’est la relation qui devient le moyen par lequel nous devenons plus conscients, plus ouverts et disponibles à l’autre, tout en nous ancrant de plus en plus dans notre propre capacité à être seuls. Si nous n’avons pas la capacité à être seuls, nous ne pouvons pas vraiment être avec les autres, et l’inverse est également vrai. Ce paradoxe fait partie de la nature même de la conscience. Du point de vue pratique, choisir intentionnellement des périodes de solitude peut être très riche pour cultiver une écoute profonde et pour apprendre à rester avec nos propres sentiments afin d’arriver à une clarté intérieure. Nous pouvons apprendre à goûter la saveur de notre propre solitude afin d’apprécier davantage le goût de nos connexions avec les autres.

 

Pour ouvrir les portes de notre trésor intérieur, des clefs sont nécessaires. Pouvez-vous en livrer quelques unes ?

A mon sens, la clef la plus importante, telle que je l’exprime dans mon travail est : « Qui nous sommes vraiment - notre soi véritable - commence Maintenant. » Nous ne sommes pas seulement le produit de notre passé. Nous ne vivons pas non plus pour un futur imaginé où nos rêves seraient comblés ou dans lequel nous éviterions telle ou telle souffrance. Nous ne sommes pas les idées que nous avons sur nous-mêmes - tous nos jugements, nos « il faut » et nos « tu devrais » - les idées qui nous traversent constamment l’esprit lorsque nous vivons à partir d’un faux soi. Qui nous sommes vraiment, maintenant, dans « le maintenant de nous-mêmes », n’est pas déterminé par ce que font les autres, ni par ce qu’ils pensent de nous, ni par nos croyances concernant qui les autres devraient être ou ne devraient pas être - des pensées qui ne font que nous faire ressentir de la colère et la douleur. Nous devons apprendre à nous tenir debout par nous-mêmes, à nous « revendiquer » nous-mêmes - notre soi véritable. Ce soi véritable n’est pas une chose concrète ; c’est notre capacité à être conscients. Central à toute spiritualité est le fait de réaliser ce véritable cœur de nous-mêmes au lieu de vivre à partir des idées que nous avons sur nous-mêmes. Une autre clef est de pouvoir mettre de côté notre propre « monde du moi », c’est-à-dire la manière dont nous voyons les choses, dont nous rationalisons, défendons et jugeons à partir de notre point de vue personnel, notre intérêt personnel. Quand nous laissons notre « monde du moi », nous pouvons nous tourner vers l’autre avec notre conscience profonde afin de faire l’expérience de l’autre tel qu’il se sent en lui-même. Nous pouvons apprendre à avoir la volonté de vraiment voir l’autre tel qu’il est : ce qu’il ressent, ce qu’il dit vraiment, et qui il est indépendamment des besoins et des peurs de notre « monde du moi ». Une troisième clef : « Le cadeau le plus important que nous puissions offrir à nous-mêmes ou à l’autre est la qualité de notre attention. » Nous pouvons apprendre à être vraiment présents, à vraiment écouter profondément, sans jugement, sans réactivité, sans défense. Voici l’essence de la compassion, que ce soit pour nous-mêmes ou pour autrui. Enfin, nous devons apprendre à traduire tout ce que je viens de dire en une capacité à dialoguer efficacement avec l’autre. Nous empoisonnons sans cesse nos relations par notre manière de penser car nous ne savons pas vraiment comment écouter et parler à partir de quelque chose de vrai en nous. Nous devons apprendre à créer un environnement sécurisant pour pouvoir vraiment entendre et être entendu, surtout lorsque nos points de vue sur le sujet de discussion sont très différents et nous risquons de nous sentir menacés par les propos de l’autre. Ainsi, des capacités d’écoute et de communication doivent évoluer avec notre propre croissance spirituelle. Ces capacités peuvent nous amener à entrer dans une vie spirituelle plus profonde.


La transformation individuelle est-elle utile pour la collectivité ?

La transformation individuelle est essentielle pour la collectivité. L’esprit de la collectivité est essentiellement celui du troupeau - des schémas de pensées, de réaction et de défense, des schémas d’acculturation qui définissent ce qui a de la valeur et ce qui n’en a pas, des schémas de moralité catégorique. Ces schémas sont reproduits génération après génération. Si nous n’arrivons pas à dépasser ces schémas, à nous libérer réellement de la peur et trouver une vraie moralité à l’intérieur de nous-mêmes, nous resterons le produit de cet esprit du troupeau et ne deviendrons pas vraiment des êtres conscients. La collectivité ne va jamais nous demander de faire le travail nécessaire afin de devenir un être conscient. Aucune institution, aucun système d’éducation publique, aucune église ni parti politique - ni même, en général, notre propre famille - ne veut vraiment que nous nous connaissions nous-mêmes, que nous pensions par nous-mêmes. L’avenir de l’humanité, quel qu’il soit, commence par chacun de nous individuellement. Cet avenir commence à cet instant même, maintenant, dans notre capacité à être présents. Le seul moment où quelque chose de réel puisse exister est maintenant. Nous devons apprendre à cesser de rêvasser.

Propos recueillis par D. Bacon de Soleil Levant. 

Richard Moss

Contact : Séminaires Richard Moss. Pierre Henri Cuendet. Tél : 00 41 (0) 21 845 57 11 Mail : r.moss.french@bluewin.ch

 

Partager cet article
Repost0
9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 16:16
Partager cet article
Repost0
6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 15:25


Samedi 10 mars :

A l'occasion de la journée de la femmele centre socio-culturel de Vergèze organise l'événement : "Rien que pour elle". 

Avec l'association Souffle d'Orient je participe à la journée.
De 14h à 18h, vous sont proposés des ateliers (bien-être et relaxation, rebozo, esthétique, lingerie, remise en forme...), des initiations (sophrologie, Self défense, Qi gong de la femme), des spectacles, une exposition et une conférence sur les relations homme-femme.

Entrée et garderie pour les enfants gratuites !

image001
Partager cet article
Repost0
6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 15:13

Du samedi 31 mars au dimanche 1er avril.


Près d' Anduze à Saint-Félix de la Palière, pas loin de Nimes.

Les ateliers : 
Lunes rouges, luna yoga, découverte du bassin, cercle de femmes, belly art, terre, sexualité féminine, atelier sur le périnée, tente rouge , danse, qi gong de la femme, initiation au massage, les femmes dans la culture amérindienne...
le wk end est à 80 euros+20 euros pour l'hébergement.
Chacune apporte plat ou autres victuailles à partager pour les repas "auberge espagnole" !

(réservation demandée au 06 20 34 54 99)
Vign_weekend_femmes_2012.png
Partager cet article
Repost0
14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 14:46
Partager cet article
Repost0
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 18:01

La légende des origines :

Un soir de Nouvel An Bouddha invite tous les animaux de son royaume à lui rendre visite. Douze animaux seulement se présentent : le rat, suivi par le bœuf, le tigre, le lapin, le dragon, le serpent, le cheval, la chèvre, le singe, le coq, le chien et, fermant la procession, le cochon. En reconnaissance de leur venue, Bouddha décrète une année en l'honneur de chaque animal présent et décide qu'à l'avenir les nouveau-nés hériteront des caractéristiques de l'animal gouvernant l'année de leur naissance. 

Les 5 éléments :
En plus de l'influence des douze signes du zodiaque chinois sur la personnalité, cinq éléments complètent et tempèrent leurs caractéristiques: le Métal, l'Eau, le Bois, le Feu et la Terre. Chaque signe astrologique chinois possède son éléments stable :
Eau : Rat / Buffle / Sanglier 
Bois : Tigre / Lièvre / Dragon 
Feu : Serpent / Cheval / Chèvre 
Métal : Singe / Coq / Chien 
Terre : elle contient tous les éléments en elle, c'est le centre, l'harmonie parfaite.
"La terre engendre le métal qui engendre l'eau qui engendre le bois qui engendre le feu qui engendre la terre. Et le métal (la hache) nuit au bois, l'eau éteint le feu qui brûle le bois qui retourne à la terre qui contient en elle tous les autres éléments." 
Chaque élément a donc une influence sur notre caractère et sur notre interaction avec le monde extérieur. Ces cinq éléments sont donc indissociables de chaque signe comme le Yin et le Yang sont indissociables l'un de l'autre. 

Le Yin et le Yang :
Chaque signe chinois est influencé par le Yin et le Yang. Complémentaires et unis, ils donnent à chacun d'entre nous une facette Yin ou Yang encrée mais jamais en opposition. Chaque signe astrologique chinois a donc son penchant Yin ou Yang. 
Le Yin révèle notre partie féminine, l'inconscient, la nuit, le froid. Les signes associés sont le bœuf, le chat, le serpent, la chèvre, le coq et le cochon. Si c'est le Yin qui est dominant dans votre signe astrologique chinois, vos humeurs peuvent vous jouer des tours. Votre caractère aiguisé de l'organisation est mis en relief. Vous êtes une personne particulièrement réservée. 
Le Yang révèle notre partie masculine, le conscient, le jour, le soleil. Les signes associés sont le rat, le tigre, le dragon, le cheval, le singe et le chien. 
Si c'est le Yang qui est dominant dans votre signe astrologique chinois, impulsivité, joie de vivre et indépendance sont au rendez-vous. Vous tenez à la non ingérence dans votre espace privé.

Votre compagnon de route : 
Chacun d'entre nous se voit attribuer un compagnon de route qui nous suivra tout au long de notre vie. C'est l'heure solaire de votre naissance qui vous permet d'identifier votre compagnon de route. Pour nous occidentaux, on pourra lui donner la fonction d'ascendant que l'on retrouve dans l'astrologie traditionnelle Occidentale. Véritable guide spirituel, le compagnon de route révèle des données importantes sur notre personnalité et sur nos choix de vie :
Rat de 23 à 1 h 
Buffle de 1 à 3 h 
Tigre de 3 à 5 h 
Lièvre de 5 à 7 h 
Dragon de 7 à 9 h 
Serpent de 9 à 11 h 
Cheval de 11à 13 h 
Chèvre de 13 à 15 h 
Singe de 15 à 17 h 
Coq de 17 à 19 h 
Chien de 19 à 21 h 
Sanglier de 21 à 23 h 
 
L'astrologie chinoise est donc faite de sagesse. Les astres et les mouvements des constellations orientent notre destinée, agencent les obstacles et les fortunes que l'on trouve sur notre chemin. Le hasard se fait donc de moins en moins présent. 

Selon l'astrologie chinoise et son calendrier luni-solaire, l'année du Dragon d'Eau a commencé le 23 janvier 2012avec le Nouvel An Chinois, et se terminera le 10 février 2013, laissant alors place au signe chinois du Serpent d'Eau. 

Le Dragon  :
Il est le cinquième animal du zodiaque chinois. Il a pour les chinois une importance très particulière, c'était le symbole des empereurs de Chine. Il représente avant tout des choses positives. Le dragon est un animal hardi, enthousiaste, entreprenant, communicatif et chaleureux. Plein d'énergie et d'intelligence. Son seul grand défaut, il en fait parfois trop !

2012 :
Une année du Dragon d'eau devrait être un excellente année ! L'eau viendra tempérer les excès éventuels. L’année 2012 marquera certainement toute votre existence. Un cap décisif est franchi. Succès notoire, réalisations sociales, ou épanouissement affectif jamais atteint, vous allez traverser des moments forts qui vous catapultent vers une vie nouvelle. Des décisions énergiques seront incontournables, mais profondément réformatrices. C’est la sortie de la chrysalide ! 
Une année particulièrement favorable pour démarrer une activité, rencontrer le grand amour, réaliser des exploits.

dragon d'eau

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 12:28

 

 

Miranda Gray pour celles qui ne la connaissent pas encore est l'auteur de "Femme lunaire". Cela fait maintenant plus de 15 années qu'elle travaille sur l'énergie et sur la féminité, et avec des groupes de femmes sur le féminin sacré. Elle lance aujourd'hui la proposition d'offrir gratuitement, lors de la pleine lune du 7 février prochain, une harmonisation énergétique à distance de l'utérus, siège de notre créativité (organe et symbole psychique). Je vous transmet une modeste traduction de sa proposition : http://www.mirandagray.co.uk/ 
"J'aimerai vous inviter à une harmonisation et une bénédiction gratuite et à distance de l'Utérus lors de la prochaine pleine lune le 7 février 2012, à ces 4 heures différentes pour convenir aux différentes zones du monde :
06.00 GMT
12.00 GMT
18.00 GMT 
24.00 GMT


2012 est une année où les énergies du féminin sacré sont en train de commencer à s'enraciner profondément dans la Terre Mère, dans nos énergies et dans nos esprits. En tant que quelqu'un qui a 15 ans d'expérience dans le travail énergétique, dans l'écriture de livres pour femmes et ateliers d'épanouissement, c'est sans surprise que j'en arrive à combiner mon travail sur l'énergie et mon travail sur les femmes.

Cette harmonisation de l'utérus est un simple cadeau (un cadeau pour toutes les femmes de tout âges et expériences qui aimerait le recevoir) d'énergie pour apporter la guérison à notre féminité, à notre utérus et son cycle, à notre créativité et fertilité, à notre sexualité et spiritualité. 

L'harmonisation restaure notre pureté et beauté naturelle, abondance et amour, créativité et magie, notre sagesse et force. Elle nous libère du passé, des attentes limitées, de la culpabilité et souffrance, et libère la sensation de joie et l'expression du pouvoir féminin et de sa beauté. C'est une magnifique bénédiction et une restauration de la lumière pour les âmes des femmes dans un monde masculin difficile.

Pour réserver l'harmonisation et recevoir les exercices pour avant et après, merci de m'envoyer un mail à 
miranda.gray@optimizedwoma n.com avec les indications ci dessous :
Full name: Nom complet
Email:
Country: Pays
Requested attunement time (GMT): L'heure choisie (parmi les 4 proposées)

Merci de partager cette invitation avec autant d'amies femmes, guérisseuses, collègues que vous souhaitez. Je souhaite de tout mon coeur que cette énergie ira dans le monde aider autant de femmes que possible dans ces temps de challenges de 2012."
Miranda Gray.
miranda-gray.jpg
Miranda Gray

 

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 22:52
La nature Yin est en toute chose, comme la nature Yang. Depuis longtemps le principe Yang est dominant dans la société des Hommes. Or ces deux principes sont toujours en mouvement et se succèdent cycliquement (le symbole tourne en fait sur lui-même sans jamais s'arrêter). Aujourd'hui nous sentons la nécessité du retour des valeurs Yin dans le monde et en nous (compassion, empathie, partage, soin, intériorité...). Les hommes sont en train d'assumer ou de découvrir la part Yin en eux-même. Et les femmes après s'être battues avec force Yang pour retrouver des droits, a besoin aujourd'hui, plus que tout, de se reconnecter à sa propre nature Yin. Retrouver la douceur, la féminité, le pouvoir créateur dont elle est dotée naturellement. De plus en plus, à travers le monde, des femmes se lèvent, se rassemblent, se rencontrent, partagent, s'entraident... pour se libérer, créer et construire un monde où hommes et femmes seront, les uns avec les autres et non pas les uns contre les autres.

J'ai eu l'intime motivation de participer à cette renaissance du Yin. C'est pourquoi : 
* j'invite les femmes de mon réseau à participer aux cercles de femmes organisés par l'association Mamayaya :
(Les femmes qui souhaitent découvrir ce partage, peuvent me joindre au 06 80 10 65 51 afin d'avoir de plus amples informations ou pour pouvoir participer au prochain cercle de femmes qui aura lieu le jeudi 8 mars à partir de 20h.)

* je me suis spécialisée dans des pratiques pour le féminin : qi gong spécifique pour les femmes, ateliers Lunes Rouges sur le cycle féminin, et soin-rituel transmis par les sages-femmes mexicaines : le "Rebozo".

* je me suis formée pour que les femmes se ressentent en beauté, avec des techniques naturelles et énergétiques.


images.jpeg

Partager cet article
Repost0
10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 18:03

Discours prononcé par Amma aux Nations Unies, le 6 octobre 2002 à Genève.

En vérité, aucun pouvoir extérieur ne peut empêcher la femme de s'exprimer et de manifester ses qualités maternelles innées tels que l'amour, l'empathie et la patience. C'est la femme et elle seule qui doit s'éveiller. L'unique obstacle réel à cet éveil, c'est son mental...

Amma_Prayer.jpgLes qualités maternelles innées des femmes, leur pouvoir de créer et de donner la vie constituent leur plus grande force. Ce pouvoir peut permettre aux femmes de créer dans la société un changement beaucoup plus profond que ce que les hommes pourraient jamais accomplir.

Les femmes doivent retrouver leur force et leur courage. Le courage est un attribut de l'esprit. Il ne s'agit pas d'une vertu du corps.

Les limitations auxquelles les femmes se croient soumises ne sont pas réelles. Quand elles développeront la force de vaincre ces limitations imaginaires, nul ne pourra arrêter leur marche en avant dans tous les domaines de la vie. Elles ont le pouvoir. Il est déjà là, présent en elle. ...

Dans l'Inde ancienne, quand un mari parlait de sa femme, il utilisait les termes qui signifient "celle qui guide son mari dans les voyages de la vie", "celle qui guide son mari sur la voie de la droiture et de la responsabilité". En fait, les femmes étaient considérées comme des incarnations de l'Énergie Suprême...

Les hommes ont aussi grandement souffert de l'exil du principe féminin hors de ce monde. Non seulement les femmes ont été opprimées mais l'aspect féminin contenu en tout homme a été réprimé et, en conséquence, la vie des hommes est devenue morcelée, souvent douloureuse.

Seuls l'amour, la compassion et la patience, qualités fondamentales des femmes, ont le pouvoir de diminuer les tendances intrinsèquement agressive et hyperactive des hommes. Il en est de même des femmes qui ont besoin des qualités masculines pour que leur bonté et leur pureté ne les immobilisent pas.

Les femmes constituent plus de la moitié de la population mondiale. C'est donc une grande perte quand on leur refuse la liberté d'occuper une position de premier plan et le statut élevé qui devrait être le leur dans la société. Lorsque cela leur est refusé, la société perd alors ce que les femmes pourraient lui apporter.

En réalité, l'homme est une partie de la femme. Tout enfant est d'abord dans le sein de sa mère. Le masculin est contenu dans le féminin.

Il existe deux sortes de langage en ce monde: le langage de l'intellect et le langage du coeur. L'agressivité est la nature de l'intellect, sec et rationnel. La compassion est en revanche la nature du langage du coeur lié au principe féminin. Dans le monde actuel, c'est malheureusement le langage de l'intellect qui prévaut et non celui du coeur. La notion d'amour a été dénaturée, c'est pourquoi le monde est rempli de conflits, de violence et de guerre.

Les femmes sont l'énergie et le fondement même de notre existence en ce monde. Quand elles perdent le contact avec la réalité de leur être, l'harmonie de la nature, l'équilibre du monde sont anéantis pour laisser place à la destruction. Il est donc crucial que les femmes du monde entier fassent tous les efforts possibles pour redécouvrir leur nature fondamentale car c'est seulement ainsi que nous pouvons sauver le monde.

Quel est l'ABC d'une femme? Quelle est la fibre intime de l'être d'une femme? Qu'est-ce qui constitue son existence? Ce sont ses qualités innées, les principes essentiels de l'amour maternel.
Quel que soit le domaine dans lequel une femme choisit de travailler, elle ne devrait pas oublier les vertus que Dieu, que la nature lui ont gracieusement accordées.

Une femme devrait accomplir chacun de ses actes en demeurant toujours fermement ancrée dans ces qualités. De même qu' ABC constitue le fondement de l'alphabet, la qualité de mère est la nature fondamentale d'une femme. Elle ne doit pas omettre cette part cruciale d'elle-même avant de s'engager dans une quelconque activité.

L'énergie masculine peut être comparée à de l'eau stagnante. Il est difficile à l'homme de quitter un rôle pour se concentrer pleinement sur un autre. C'est pour cette raison que la vie professionnelle est la vie familiale de bien des hommes finissent par s'entremêler. La plupart des hommes ne peuvent pas séparer les deux et leur relation avec leur femme et avec leurs enfants en pâtit. La plupart des femmes, en revanche, savent le faire.

L'énergie féminine est fluide comme une rivière. C'est pourquoi il est facile à une femme d'être à la fois mère, épouse et une amie fidèle qui insuffle de la confiance à son mari. Elle possède un don spécial qui lui permet d'être le guide et le conseiller de toute la famille.

Les femmes qui travaillent sont pleinement capables de réussir également leur vie professionnelle. La femme est la créatrice du genre humain. Elle est le premier gourou, le premier guide et mentor de l'humanité. Elle tient les rênes de l'intégrité et de l'unité de la famille, et de la société. Il ne faut pas sous-estimer la responsabilité d'une mère quand il s'agit de l'influence qu'elle exerce sur ses enfants et de l'inspiration qu'elle leur apporte.

Partout où vous voyez des êtres dotés d'une force immense, heureux, généreux, bienveillants et compréhensifs, vous trouverez généralement une mère admirable qui les a inspirés faisant d'eux ce qu'ils sont.
Ce sont les mères qui sont le plus aptes à semer dans le mental des êtres humains les graines d'amour, de fraternité universelle et de patience. Même le lait maternel transmet à l'enfant les qualités intérieures de la mère. La mère comprend le coeur de son enfant, elle le nourrit de son amour et lui donne une approche positive de la vie.
La mère qui berce son bébé est aussi celle qui apporte au monde la lumière. Une femme qui a éveillé en elle l'amour maternel apporte le paradis sur terre où qu'elle soit.

Seule la femme peut créer un monde de paix et de joie. Une femme doit penser à ce qu'elle peut donner à la société plutôt qu'à ce qu'elle peut prendre. Cette attitude l'aidera certainement à progresser. Donc, plutôt que de rouiller en passant leur vie entière entre les quatre coins de leur cuisine, il serait bon que les femmes sortent pour partager avec les autres ce qu'elles ont à donner et atteindre les buts qu'elles ont dans la vie.

Cependant, que vous soyez un homme ou une femme, votre véritable humanité ne se révèlera que quand les vertus féminines et masculines en vous seront en équilibre. Si les femmes elles-mêmes se détournent du principe féminin, il en résultera l'échec absolu des femmes et de la société.

Le besoin réel du monde actuel, c'est que les femmes apportent tout ce qu'elles peuvent à la société en développant aussi bien leur qualité de mère universelle que leur qualité masculine. 

Plus une femme s'identifie à sa nature intérieure de mère, plus elle s'éveille à cette Shakti ou pure énergie. Lorsque les femmes développeront cette puissance en elles, le monde commencera à écouter leurs voix avec une attention toujours plus soutenue…

Partager cet article
Repost0